Les occidentaux ont cru trop longtemps que leur mode de vie, leurs principes démocratiques, leur conception des relations hommes-femmes s’imposeraient comme modèle au reste du monde. Les attentats meurtriers en France, en Belgique et tout récemment en Allemagne, l’émergence de Daech, ont tordu le cou à ces chimères.

Quel réveil douloureux pour des pays attachés depuis des siècles au progrès et à la liberté de l’homme que cette irruption violente dans l’ordre mondial d’un monde barbare enfermé dans des pratiques moyenâgeuses qui rejette en bloc notre modèle occidental pour lui imposer le sien.

Le fameux « choc des civilisations », dont avait parlé pour la première fois en 1996 Samuel Huntington, professeur à l’Université d’Harvard, est aujourd’hui une réalité dont chacun a pris aujourd’hui conscience.

Une guerre nous a été déclarée par un ennemi animé d’une haine implacable contre tout ce que nous représentons. Un ennemi qui considère la déclaration des droits de l’homme comme une monstruosité. Un ennemi totalitaire qui n’acceptera de faire aucune concession à notre civilisation. Jamais !

L’année 2016 qui s’achève marquera un tournant dans l’histoire de nos sociétés. Face à cette inquiétante poussée d’un islam conquérant, se traduisant notamment par une invasion migratoire sans précédent dans l’histoire de l’humanité, les peuples d’Occident ont réagi.

Citoyens du monde, citoyens de nulle part

Que ce soit en Grande-Bretagne avec la surprise du Brexit, aux Etats-Unis avec l’élection inattendue de Donald Trump, en Italie avec la démission de Matteo Renzi au lendemain de l’échec du referendum sur la révision de la constitution, les électeurs ont montré leur volonté de rompre avec un système politico-économique privilégiant la mondialisation au détriment de l’intérêt des nations et de la sécurité de leurs habitants.

Un retour à un système protectionniste et aux valeurs identitaires que Theresa May, premier ministre britannique, résume par cette formule : « Ceux qui se sentent citoyens du monde ne sont citoyens de nulle part ». En France aussi, l’élection de François Fillon à la primaire de la droite s’inscrit dans cette même logique. Le candidat qu’aucun sondage n’avait vu venir l’a très largement emporté sur ses rivaux par la clarté de ses propos sur l’islam.

Aujourd’hui les masques tombent. Les peuples ont les yeux grands ouverts sur la réalité de ce système politico-religieux totalitaire qui voudrait nous asservir. Le temps de l’angélisme est mort. C’est désormais le tocsin qu’on entend sonner !