Au secours, vite un psychiatre ! L’actuel locataire de l’Elysée est atteint d’une maladie mentale grave. Il souffre, à l’évidence, de schizophrénie. Une psychose qui se traduit, dixit le Robert, par un désordre de la pensée, une conduite paradoxale, la perte du contact avec la réalité.
Il aura fallu attendre la dernière année du mandat de François Hollande et la sortie du livre de Fabrice Lhomme et Gérard Davet : « Un président ne devrait pas dire çà… ! » pour comprendre que le président « normal » ne l’était, en fait, pas du tout !
Car comment expliquer qu’un président de la République puisse s’épancher à ce point sur son moi profond, sur ses pensées les plus intimes auprès de deux journalistes dont il sait pertinemment qu’ils vont faire un livre à partir de ses confidences !Un livre explosif destiné à être publié avant la fin de son mandat.
Hollande est suffisamment fin politique pour imaginer que ses confidences sans filtre vont entraîner de vives réactions, déchaîner des passions, susciter l’incompréhension de son entourage. Tout cela il le sait, mais visiblement il n’en a cure. Ce qui lui importe c’est de régler ses comptes, dire ce qu’il a sur le cœur avant de tirer sa révérence.
Et il ne prend pas de gants pour dire les choses, ainsi cette diatribe d’une violence inouïe contre toute une profession, celle des magistrats, qualifiée d’« institution de lâcheté » ? Ou les conseils qu’il donne à la fédération française de football d’envoyer les joueurs suivre des « cours de musculation du cerveau » ? Hollande a besoin de se lâcher, de se libérer du poids de sa charge. « C’est dur. C’est plus dur que ce que j’avais imaginé ! » avoue-t-il.
Cure psychanalytique
Il répond aux questions des journalistes comme s’il était sur le divan d’un psychiatre. Tout se mêle, le conscient, l’inconscient, le rêve, les désirs refoulés, les actes manqués. C’est à une vraie cure psychanalytique qu’il se livre en explorant tous les domaines de sa vie publique et privée.
Il y a le chef d’Etat qui dans ses discours officiels défend le projet de l’aéroport de Notre-Dame des Landes et le citoyen Hollande qui ne croit pas à sa réalisation. Idem pour la déchéance de nationalité dont il fait l’annonce solennelle devant le Congrès réuni à Versailles après les attentats du 13 novembre 2015 alors qu’il y est personnellement hostile ?
Et sa politique migratoire ? Quand il se désole « qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là » on se demande vraiment s’il est acteur ou simple commentateur de la politique de la France qu’il est censé incarner ! Car qui mieux que lui pourrait réduire le flux migratoire ? Qui a les moyens de décider de la fermeture de nos frontières face à l’arrivée massive de clandestins ?
Cet aveu d’impuissance, ce constat d’échec de sa politique n’est pas nouveau. « Je n’ai pas eu de bol ! » se désolait-il déjà dans le recueil de confidences « Conversations privées avec le président » paru en août dernier pour expliquer son impuissance à inverser la fameuse courbe du chomage. La chance çà aide, mais çà ne peut pas tout ! Hollande s’en est aperçu, un peu tard malheureusement !
On comprend que ces livres-confession parus à deux mois d’intervalles aient provoqué la stupéfaction et un sentiment de malaise chez des socialistes qui n’en avaient pas besoin. Du désespoir ou de l’exaspération chez ses plus chauds partisans. De la colère surtout quand ils ont découvert, effarés, que Hollande avait même envisagé la disparition du PS. « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri » confie-t-il aux journalistes avant de suggérer. « Il faut liquider le PS pour créer le parti du Progrès ». Gourou d’une secte appelée à disparaître, Hollande est le premier à s’être donné la mort.
Jean-Pierre Raffarin résume à sa façon l’étrange situation. « Hollande se tire une balle dans le pied et prend un fusil à lunette pour être sûr de ne pas se rater». Du jamais vu, tout de même, dans toute l’histoire de la République française !