On croit rêver ! On se pince ! On se dit que ce n’est pas possible, qu’on ne peut pas toucher à Noël. Et pourtant, il s’en est fallu de peu que la commission européenne ne préconise dans une directive d’éliminer le mot « Noël » de son vocabulaire.
Cette idée qui paraît aussi ridicule qu’incongrue revient à Helena Dalli, la commissaire européenne à l’égalité. Dans un guide à usage interne il est recommandé aux fonctionnaires européens de ne plus faire référence à Noël et de s’abstenir d’employer des prénoms « typiques d’une religion » comme Marie ou Jean. Une bien étrange neutralité en fait puisqu’il leur est préconisé de « privilégier Malika » plutôt que Maria.
« Incroyable ! Le jour est arrivé où il faut sauver Noël » s’étrangle François-Xavier Bellamy devant l’hémicycle bruxellois. Le député européen a eu vent de cette fourberie. Il constate avec effarement la montée du discours intersectionnel et du wokisme au sein des institutions européennes. Lui, le chrétien, défenseur des valeurs traditionnelles est outré de ces dérives. Pas question de toucher à Noël ; « C’est le jour où est né le monde dont nous héritons. Le début de notre ère. La référence à partir de laquelle nous comptons nos années martèle-t-il. Nier tout ce qui nous relie c’est détruire toute possibilité d’appartenir à une culture commune, tout espoir d’assimilation et ouvrir, ainsi, la voie à l’éclatement de nos sociétés, aux revendications communautaristes qui préparent les affrontements à venir ».
N’est-ce pas précisément ce que souhaitent les technocrates de Bruxelles ? Cette fois ils ont dû reculer, mais ils n’ont pas renoncé pour autant. Au nom de cette nouvelle religion des « droits de l’homme » qu’elle s’est imposée, l’oligarchie occidentale est prête à renier sa culture, ses racines, ses valeurs, son art de vivre même pour ne pas « heurter » les nouveaux venus, ces étrangers qui ignorent notre histoire millénaire et refusent notre mode de vie. Une première dans toute l’histoire de l’humanité où les derniers arrivés imposent leur mœurs avec la complicité active des élites. Du pain bénit pour l’ogre islamique qui ne peut que se réjouir du délitement progressif de notre civilisation en attendant son heure. Il fut un temps où l’on pouvait parler d’aveuglement. Désormais il est clair que les gouvernants jouent contre leurs peuples en les muselant par des lois liberticides.
Multiplication des actes anti-chrétiens
En reniant ses racines judéo-chrétiennes l’Europe fait le lit de l’islam. Faut-il s’étonner dès lors que les actes anti-religieux se multiplient à travers tout le pays ? 875 églises ont été vandalisées en 2018 en France. En 2021 sur les 1380 actes anti-religieux recensés par le ministère de l’Intérieur, la moitié ont concerné la communauté catholique. Il s’agissait principalement de profanations de cimetières et de dégradations d’églises. Statues décapitées, inscriptions injurieuses, vitraux brisés. Parfois ce sont des ecclésiastiques et des croyants qui ont été menacés ou agressés. Ce fut le cas en décembre dernier à Nanterre où une procession aux flambeaux d’une trentaine de catholiques a été attaquée par des énergumènes qui les ont traités de « Kouffars » tout en les menaçant : « Wallah sur le Coran je vais t’égorger ! » a lancé l’un d’eux au prêtre qui conduisait la procession.
Dès les premiers jours de l’année 2022, les attaques contre les églises ont repris de plus belle. Pas moins de neuf églises ont été vandalisées en France. Certaines cambriolées et profanées comme à Bondy et à Romainville en Seine-saint-Denis. Quelques jours plus tôt la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France, avait été la cible d’un individu qui s’en était pris à plusieurs statues. Des attaques contre la religion catholique qui n’ont guère soulevé d’indignation. Pour les médias seules les actes visant la communauté musulmane sont dignes d’intérêt !
La présence du catholicisme est tout aussi insupportable pour les Libre-penseurs. Ces intégristes de la laïcité paraissent déterminés à effacer toute trace de chrétienté de notre paysage. On se souvient qu’ils avaient obtenu la suppression de la croix surplombant la statue de Jean-Paul II à Ploërmel en Bretagne. C’était en 2017. Plus récemment c’est à la statue de l’archange Saint-Michel installée sur le parvis de l’église des Sables d’Olonne qu’ils s’en sont pris. Et la justice leur a donné raison. S’appuyant sur la loi de 1905 elle a ordonné le déboulonnage de la statue dans les six mois. Le maire de la station balnéaire vendéenne s’est opposé à cette décision de justice en faisant appel et en demandant un sursis à exécution. « La France est un pays de tradition chrétienne. Je sais que çà embête certaines personnes mais c’est une réalité, a déclaré Yannick Moreau. Et en fait, en voulant déboulonner la statue de Saint-Michel, on veut déboulonner notre héritage, notre culture » a-t-il souligné. Islamistes, Libres penseurs, technocrates bruxellois tous unis dans un seul et même combat : détruire les racines de notre civilisation !