Macron veut-il la guerre avec la Russie?

Sommes-nous à la veille d’une nouvelle guerre mondiale ? Le conflit en Ukraine qui entrera dans sa deuxième année le mois prochain menace d’entraîner notre pays dans une guerre avec la Russie.

« Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement total de l’économie russe ». Qui ne se souvient des propos guerriers autant qu’irresponsables de Bruno Le maire  prononcés le 1er mars 2022 ? Notre va-t-en guerre ministre de l’Economie et des finances avait, comme souvent, parlé un peu vite. Non seulement il sous-estimait les capacités de résistance de la Russie, mais les sanctions prises à l’égard de Moscou allaient surtout se retourner contre nous.

Dès 2014, avec l’annexion de la Crimée, l’Union européenne avait pris des mesures contre la Russie. L’entrée des chars russes en Ukraine le 24 février 2022 allait entraîner de nouvelles sanctions. Celles-ci visaient tant les dirigeants politiques, économiques et militaires dont les avoirs seront gelés que les importations et les exportations de certains biens et produits manufacturés. Plus question pour l’Europe d’exporter des technologies de pointe ou des produits de luxe, ni d’importer du charbon, de l’acier, de l’or et des matières plastiques. Pour le pétrole et les produits pétroliers l’embargo n’entrera en vigueur qu’à compter du 5 février prochain.

La fermeture de l’espace aérien et l’interdiction faite aux constructeurs européens et américains de vendre des aéronefs aux compagnies aériennes russes ou de leur fournir des pièces de rechange et d’équipements devait à terme clouer au sol les avions. Pas question non plus d’accepter sur nos routes les camions en provenance de Russie tout comme les bateaux de commerce dans nos ports. Dans le même temps, l’UE tentait d’asphyxier l’économie en privant les banques russes du système Swift qui donne la possibilité d’obtenir des devises étrangères ou de transférer des avoirs à l’étranger. Pour couronner le tout elle interdisait aux banques européennes toute transaction avec la Banque centrale de la Fédération de Russie.

L’économie russe a résisté

Mais toutes ces sanctions n’ont pas eu l’effet escompté. Il n’y a pas eu de crise financière et aucune banque n’a fait faillite, la Banque centrale ayant réussi à éviter la panique. L’économie russe ne s’est pas effondrée. Elle résiste même mieux que prévu. La récession très forte anticipée par le FMI ne s’est pas produite. Alors que les experts tablaient sur une chute de 8,5 % du PIB russe, elle n’était que de 3,4% en fin d’année. Ceux-ci estiment désormais que l’économie russe pourrait renouer avec la croissance dès le début du deuxième semestre 2023.

L’industrie automobile qui était pratiquement à l’arrêt au troisième trimestre a repris sa production en octobre avec plus de 37 000 véhicules. Les Russes sont parvenus à reconstituer les chaînes d’approvisionnement. La production industrielle est en forte reprise. Les entreprises ont recommencé à investir. Des entreprises étrangères principalement chinoises s’implantent en Russie. Le commerce avec la Chine a ainsi augmenté de 32% l’année dernière. Le désengagement des européens a été une aubaine pour les asiatiques, mais aussi pour les pays du Golf et l’Arabie saoudite. Le marché financier russe s’est restructuré sous l’impulsion de la Banque centrale.

A l’inverse, la guerre en Ukraine a des conséquences économiques désastreuses pour les pays européens, la France en particulier. Alors que notre économie commençait à se relever de la crise du Covid 19, le conflit a démultiplié la dynamique inflationniste qui avait pris naissance en 2021. La hausse brutale des prix de l’énergie, l’augmentation des engrais et des céréales, notamment du blé et du maïs en provenance d’Ukraine ont eu d’importantes répercussions sur les marchés de l’énergie et des matières premières. Conséquence directe il a fallu réduire d’urgence la consommation d’électricité dont les prix se sont envolés menaçant directement l’existence de milliers d’entreprises artisanales de boucherie ou de boulangerie, comme de grosses boites comme William Saurin qui a dû réduire sa production ou Duralex qui a décidé de fermer son usine pour cinq mois. Une situation dramatique que le gouvernement n’avait pas anticipé et vis-à-vis de laquelle il se montre incapable d’apporter des solutions.

Politique suicidaire

Alors que la France s’enfonce dans la crise, Macron poursuit son soutien militaire à l’Ukraine en envoyant chars, matériels et munitions à Kiev. Une politique suicidaire qui place notre pays en situation de belligérant dans un conflit qui ne nous concerne pas et où nous avons tout à perdre. « Il faut être fou pour s’attaquer aux Russes ! » dénonce Pierre De Gaulle. Le petit-fils du général qui est conseiller en stratégie et finance d’entreprises explique au micro de Sud Radio que les Russes disposent d’une puissance militaire bien supérieure à la nôtre. Avec les missiles hypersoniques Avangard qui peuvent atteindre Mach 27, soit parcourir 33 000 kms par heure, ils détiennent « l’arme absolue » comme l’a qualifiée Poutine.

Par ailleurs, la menace nucléaire est bien réelle. Les dirigeants Russes n’hésitent pas à la rappeler aux occidentaux. L’oukase présidentiel 355 signé par Vladimir Poutine le 2 juin 2020 prévoit l’emploi tactique de l’arme nucléaire en vue d’empêcher l’escalade des opérations militaires et en faciliter l’achèvement « dans des conditions acceptables par la Fédération de Russie ou ses alliés ». Dans le même temps on assiste à une montée en puissance de son potentiel militaire avec l’accroissement des effectifs qui ont atteint 1 150 000 hommes au premier janvier pour doubler dans les prochaines années. « Nous n’avons aucune limitation de financement. Le pays et le gouvernement donneront tout ce que l’armée demandera » à prévenu le maître du Kremlin.

De son côté la France, comme l’Allemagne, augmente considérablement son budget militaire qui atteindra 43,9 milliards en 2023, soit une hausse historique de 3 milliards. Et ce n’est qu’un début puisque Macron vient d’annoncer que le budget des armées allait augmenter de 60% au cours des sept prochaines années. Quelle mouche a donc piqué Choupinet ? Lui qui avait sèchement refusé toute augmentation des crédits militaires au général Pierre de Villiers chef d’état-major des armées en 2017, provoquant sa démission, veut-il en découdre avec la Russie ? C’est la crainte que n’hésitent pas à exprimer aujourd’hui certains militaires. Avec un chef d’Etat aussi inconséquent le pire est à craindre !

Ne m’appelez plus jamais Miss France !

C’est encore un pan de notre patrimoine artistique qui va disparaître. Avec le départ de Sylvie Tellier du concours Miss France et son  remplacement par la productrice de télévision Alexia Laroche-Joubert c’est le wokisme qui s’installe progressivement dans le paysage culturel.  … Lire la suite 

Les Français vivent sous le régime de la peur. Jusqu’à quand ?

Les Français vivent dans la peur. Hausse du coût de la vie, inflation galopante, crise de l’énergie, menace de coupures électriques sont venus s’ajouter aux risques d’attentats terroristes, à l’insécurité grandissante et à la reprise de l’épidémie du Covid, Si l’on ajoute à cela les enjeux climatiques on comprend l’angoisse qui étreint nos compatriotes.

Les Français découvrent aussi et surtout qu’ils doivent payer les pots cassés de l’inconséquence de ceux qui nous gouvernent. Ne pas avoir imaginé qu’on manquerait d’électricité en décidant la fermeture des centrales nucléaires est proprement aberrant quand on sait qu’un réacteur nucléaire produit à lui seul autant d’électricité que 800 éoliennes. Autre énigme : pourquoi n’a-t-on pas formé suffisamment de médecins en France ? Car même avec ceux venus de l’étranger il subsiste des déserts médicaux. Dans les deux cas il s’agit d’un manque d’anticipation des pouvoirs publics. A quoi servent les experts en statistiques qui peuplent les ministères tout comme les cabinets de conseil grassement rémunérés ?

Les Français ouvrent les yeux sur une réalité qu’ils n’auraient jamais imaginé vivre. Devoir réduire drastiquement leur consommation électrique pour éviter les coupures de courant. Acheter des bougies ou des lampes à huile pour s’éclairer. Enfiler chez eux des pulls à col roulé pour se protéger du froid. Allumer des poêles à bois pour réchauffer la maison. Des images d’une autre époque qui redeviennent aujourd’hui d’actualité. Elles illustrent le déclassement que connaît notre pays, naguère deuxième puissance mondiale et qui se trouve aujourd’hui relégué au septième rang.

Les Français constatent aussi que la vie est de plus en plus chère et que les salaires ne suivent pas. Ils savent qu’ils devront un jour payer la vertigineuse facture du fameux « quoi qu’il en coûte », ce plan d’aides pour soutenir les entreprises pendant la crise du Coronavirus. L’argent magique est un leurre et il faudra bien un jour qu’on rembourse les milliards qui ont été prêtés. Tout cela pèse évidemment sur le moral des Français rudement mis à l’épreuve depuis quelques années et qui sont inquiets pour leur propre avenir, l’avenir de leurs enfants et celui de leur pays.

Selon un sondage publié le 19 novembre par l’IFOP 85% des Français craignent une explosion sociale dans les prochains mois. Ils sont neuf sur dix à s’inquiéter des conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. Nos compatriotes sont bien conscients de la gravité de la situation. Si 45% d’entre eux disent faire confiance au gouvernement pour « aider les entreprises en difficulté en raison du Coronavirus » -ils étaient 52% après la fin du premier confinement- ils sont 55% à ne pas lui faire confiance. Une défiance qui est la conséquence des atermoiements de l’exécutif pendant la crise du Covid et de ses revirements politiques dans des domaines aussi importants que le nucléaire.

120 attaques au couteau par jour

Si l’avenir inquiète autant les Français, il faut aussi en rechercher les causes dans le quotidien qu’ils vivent. La délinquance, celle des mineurs particulièrement, est en constante augmentation. Les vols et les violences dans les transports en commun sont en hausse de 4% en 2021 par rapport à l’année précédente, cela représente une moyenne de 334 victimes par jour. En 2018, on comptait quotidiennement 40 agressions par arme blanche ou arme à feu. Des chiffres aujourd’hui dépassés puisque certains avancent le chiffre de 120 attaques au couteau par jour. Comment savoir puisque l’ONDRP(observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) qui depuis 2004 réalisait des statistiques sur la criminalité et la délinquance a été dissous en 2020 ? Il faut noter encore la nette augmentation des viols et des agressions sexuelles, certaines commises parfois en pleine rue.

Ces dernières semaines des « faits divers » révoltants ont secoué l’opinion publique. Ce fut l’agression particulièrement violente dont a été victime à Cannes une vieille dame de 89 ans frappée par trois jeunes voyous. L’horreur quelques semaines plus tard avec la découverte à Paris du corps de la petite Lola morte recroquevillée dans une malle dans la cour de la résidence où elle habitait. Plus récemment, on apprenait le calvaire subi par Jean 88 ans, roué de coups par deux ignobles barbares dans les sous-sols de son immeuble à Bezons et qui succombera à ses blessures quelques jours plus tard. Et pour couronner le tout cette agression au hachoir commise le 12 décembre à Jeumont, dans le département du Nord, par un individu qui a sérieusement blessé trois personnes dans un magasin Lidl. Des affaires qui ont défrayé la chronique et qui ont en commun d’être le fait de « chances pour la France ». Un hasard sans doute, car il n’y a bien sûr « pas d’amalgame entre immigration et délinquance » comme le dit Elisabeth Borne.

Qu’aurait pensé Roger Gicquel de l’état de la France d’aujourd’hui ? On se souvient que le journaliste de TF1 avait ouvert le 18 février 1976 son JT en lançant « La France a peur ! ». Une formule choc que le présentateur avait voulu énigmatique pour annoncer le sujet consacré au meurtre du petit Philippe Bertrand, 7 ans, par un certain Patrick Henry. L’émotion était alors à son comble dans le pays et le journaliste avait voulu calmer l’opinion pour « rejeter toute velléité de vengeance ». Il est vrai qu’à l’époque le meurtre d’un enfant était passible de la peine de mort ! Mais çà c’était dans le monde d’avant. Celui où les coupables subissaient leur châtiment ! Dans le monde d’aujourd’hui ce sont les criminels qui bénéficient de toute l’attention des juges.

Cette étrange torpeur qui a gagné le pays

De quel mal souffre notre pays ? Réputés râleurs, insolents, voire frondeurs vis-à-vis du pouvoir, les Français semblent aujourd’hui résignés, fatigués, comme s’ils avaient été anesthésiés.

Ils auraient pourtant mille raisons de manifester leur mécontentement avec la crise de l’énergie, la hausse des carburants, l’inflation galopante, l’insécurité, l’âge de la retraite, les salaires pas assez élevés… or, rien de tout cela ne les fait descendre dans la rue. Jean-Luc Mélenchon et la Nupes en ont fait l’amère expérience avec la « marche contre la vie chère » du 16 octobre. Le fondateur de la France insoumise voulait réunir « le peuple contre Macron » mais la mobilisation n’a pas été au rendez-vous. La démonstration de force annoncée a réuni moins de 30 000 participants. Un fiasco ! La journée nationale d’action syndicale organisée trois jours plus tard pour une revalorisation des salaires dans la fonction publique n’a pas eu non plus le succès attendu par les organisateurs. On était loin du « mardi noir » annoncé !

Ce phénomène de désaffection n’est pas nouveau. Depuis quelques années les Français sont dans l’expectative. Ils ne croient plus aux gréves et aux manifestations de rue pour améliorer leur sort. Tout comme ils n’attendent rien du politique, tant ils ont été déçus par les promesses qui leur ont été faites tant par la gauche que par la droite. Les chiffres croissants de l’abstention en témoignent. Quand « le peuple ne se sent plus représenté par ses élites qui s’accrochent à leur pouvoir et à leurs privilèges… alors il fait sécession » observe dans son essai L’ère des soulèvements* Michel Maffesoli. Le sociologue défend l’idée qu’à la faveur de la crise sanitaire « la Caste » essentiellement politique et médiatique a seriné un refrain anxiogène destiné à « mettre au pas un peuple toujours prompt à se rebeller » en jouant sur la peur de la mort.

Totalitarisme doux

Force est de constater que les Français, dans leur grande majorité, se sont pliés, plus ou moins docilement, aux consignes gouvernementales en se faisant vacciner contre la Covid 19. Ils ont accepté la mise en place d’un « totalitarisme doux » restreignant nombre de libertés afin de pouvoir se rendre au restaurant ou voyager en Europe en présentant un pass vaccinal à jour. « Les Français sont des veaux » disait De Gaulle. Un jugement qu’il portait sur ses compatriotes durant la guerre mais qu’il ne renierait certainement pas aujourd’hui. Les Français sont connus pour être râleurs. Ils râlent mais finalement acceptent leur situation. Leurs préoccupations ne sont plus aujourd’hui collectives, mais individuelles. C’est le règne du chacun pour soi. Il est vrai que les perspectives d’un avenir qui s’annonce incertain, l’absence d’ambition de nos gouvernants pour le pays, et l’inquiétant vide intellectuel de l’époque les poussent à s’occuper d’eux, de leur famille, de leur intérieur, de leur confort plus que du bien commun.

Le mouvement insurrectionnel des Gilets jaunes n’aura-t-il été qu’une parenthèse, l’expression spontanée d’un « ras-le-bol » populaire suite à la hausse de la taxe sur les carburants, la fameuse TICPE ? On peut en douter. Le mal dont souffre notre pays est bien plus profond. Les Français qui sont pourtant parmi les plus imposés au monde ont le sentiment « de ne pas en avoir pour leur argent ». Tout particulièrement ceux des zones rurales et de cette France périphérique dont parle le géographe Christophe Guilluy se sentent abandonnés par l’Etat. Ils ont le sentiment que seules les grandes métropoles bénéficient de l’attention des pouvoirs publics alors qu’ils assistent à la disparition progressive des services publics dans les petites villes pour des raisons d’économies budgétaires. Une France à deux vitesses. Une fracture qui ne cesse de s’aggraver au fil des années avec l’augmentation actuelle du prix des carburants. Un sentiment de frustration qui s’est traduit dans les urnes aux dernières législatives par un vote massif des électeurs ruraux pour le Rassemblement national. Une colère sourde qui peut rejaillir d’une manière tout aussi spontanée qu’avec la crise des gilets jaunes et pour les mêmes raisons.

Car rien n’a été réglé sur le fond. Le mouvement des Gilets jaunes qui a démarré à la mi-novembre 2018 a été stoppé en mars 2020 suite au premier enfermement consécutif à la pandémie de la Covid 19. Les causes profondes du malaise n’ayant pas trouvé leur solution, tout laisse à penser qu’il peut resurgir sous une forme ou sous une autre. Didier Lallement, l’ancien préfet de police de Paris s’en inquiète. Dans l’ouvrage L’ordre nécessaire* qui vient de paraître il voit se développer un « climat de violence » dans le pays. Il est convaincu que le second quinquennat Macron sera sérieusement menacé par la rue. « La colère couve » écrit-il. Une colère due à « l’irrésistible ascension du coût de la vie ». Parole d’expert !

* L’ère des soulèvements, Michel Maffesoli chez Mare Nostrum.
* L’ordre nécessaire, Didier Lallement chez Robert Laffont.

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