« Même pas peur ! » qu’ils proclamaient à l’unisson, au lendemain des attentats de Janvier 2015. Un leitmotiv destiné sans doute à conjurer la peur qui étreignait la foule des « Je suis Charlie » rassemblée à Paris place de la République. La preuve ? Il a suffi d’un simple pétard un soir d’été à Juan-les-Pins pour que la panique s’empare de la foule….
Il y a de quoi rire après coup quand on constate la disproportion entre l’incident déclencheur et ses conséquences : tables de restaurants renversées, assiettes, verres et bouteilles brisés… et ce bilan à peine croyable de 80 blessés. Mais il faut s’interroger avant tout sur le manque de sang-froid, pour ne pas parler de couardise, de ces noctambules apeurés qui cherchent désespérément un coin pour se mettre à l’abri d’un danger supposé. « On ne changera rien à nos habitudes ! On continuera à sortir comme avant !» assuraient-ils après les tragédies du Bataclan et de la promenade des Anglais. Péremptoires affirmations dont on mesure la vacuité !
Non les Français ne sont pas prêts à affronter le danger. Si les islamistes avaient voulu faire un test, ils ont la réponse. La peur du terrorisme l’emporte sur toute autre considération. Un constat inquiétant, désolant ! Nous sommes en guerre et nos compatriotes ont la trouille. Combien faudra-t-il encore d’attentats ? Combien de victimes pour qu’on prenne enfin conscience que ce risque fait désormais partie de notre quotidien et qu’il faut l’assumer ?
La menace du terrorisme, c’est encore elle qui a poussé les autorités à annuler la grande braderie de Lille, à renoncer aux feux d’artifices du 15 août et à supprimer de nombreuses fêtes un peu partout en France. Autant de victoires pour les islamistes ! Jusqu’à quand ? Jusqu’où ? Faudra-t-il désormais sécuriser nos villages pour les fêtes votives ? Il faut savoir raison garder. La mission est de toute façon impossible ! L’ennemi, invisible, insaisissable, imprévisible, frappera là où on ne l’attend pas, quand il le décidera ! Il est par conséquent inutile d’enfermer notre pays dans un corset sécuritaire qui risque de l’étouffer. Il est urgent par contre que chaque citoyen de ce pays ait pleinement conscience du danger qui nous menace et prenne les mesures individuelles qui s’imposent pour sa sécurité et celle des autres. Une éducation à la vigilance de tous les instants selon le modèle Israélien !