Chaque jour qui passe le ciel s’assombrit un peu plus pour notre pays. Et l’on ne voit pas de début d’éclaircie à l’horizon, bien au contraire !
La France va mal. Elle est même au plus mal. Les maux dont elle souffre sont bien connus. Mais les gouvernements qui se sont succédé au cours des dernières décennies ont négligé de s’occuper d’elle. Ils n’ont pas pris les mesures qui s’imposaient en temps voulu. Aujourd’hui la France est en danger. Notre cher et vieux pays que l’on croyait éternel est sur la voie du sous-développement.
Pourtant les signaux d’alarme n’ont pas manqué pour alerter l’opinion sur les risques que faisaient courir une immigration massive. Mais comme les lanceurs d’alerte venaient essentiellement du Front national, autrement dit du camp du mal, ils étaient aussitôt disqualifiés sous l’accusation de racisme et d’islamophobie. Aujourd’hui on voit les conséquences de cette politique du laisser-aller qui a permis à des millions d’étrangers d’entrer clandestinement dans notre pays avec le développement de l’insécurité et de la délinquance qui empoisonnent la vie quotidienne des habitants.
Un problème qui a pris des proportions telles que les policiers sont confrontés à des situations quasi insurrectionnelles lorsqu’ils doivent intervenir dans certains quartiers de nos villes devenus incontrôlables. Pire, les étrangers condamnés par la justice ne sont même pas expulsables puisque leurs pays d’origine refusent de les accueillir. Une situation parfaitement intolérable que dénonce le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin et que ne comprend pas l’opinion. Pour la première fois, celui-ci a récemment dû reconnaître le lien entre criminalité et immigration en précisant le pourcentage d’étrangers dans les prisons françaises.
Des prisons qui, comme on a pu le voir à la Santé avec les compétitions du Kholantess ressemblent davantage à des annexes du Club Med qu’à des filiales de Guantanamo,
Faut-il ajouter que cette invasion migratoire en provenance majoritairement du maghreb et de l’Afrique sub-saharienne est aussi porteuse d’une menace potentielle pour la sécurité des Français avec les risques d’attentats islamistes comme ce fut le cas au Bataclan en 2015.
Si gouverner c’est prévoir force est de constater que les dirigeants de notre pays ne sont pas à la hauteur, loin s’en faut ! L’exemple des médecins illustre l’incompétence de ceux qui nous gouvernent. Nous manquons de médecins au point qu’il faille en recruter à l’étranger. Il n’est pas nécessaire de sortir d’une grande école pour faire un prévisionnel des besoins du pays en fonction des départs en retraite et du croit de la population. Idem pour les infirmières auxquelles on demande beaucoup pour un salaire nettement inférieur à celui de leurs consoeurs allemandes ou espagnoles. Il a fallu la crise du Covid 19 pour que le gouvernement se penche enfin sur les revendications du personnel soignant exprimées depuis des années, parfois avec virulence. La santé c’est aussi l’accueil aux urgences avec la question récurrente du manque de lits dans les hôpitaux. Le candidat-président Macron avait promis « une autre manière de faire » pour son second mandat. Le dossier « Santé » doit faire partie de ses priorités.
Crise de recrutement inédite
Autre chantier préoccupant, celui de l’enseignement. Le niveau scolaire baisse depuis plus de cinquante ans. La cause de cette situation est bien connue des linguistes qui ne cessent de la dénoncer : c’est l’orthographe.
La France occupe la 23e place sur 79 pays ayant participé au dernier classement Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). La baisse de niveau s’explique par une formation insuffisante des enseignants, le manque de motivation des élèves, mais aussi le non remplacement ou un remplacement aléatoire en cas d’absence d’un professeur. La dernière rentrée scolaire illustre cette situation. Dix jours avant la reprise des cours on s’aperçoit au ministère que 4000 postes d’enseignants n’ont pas été pourvus lors du concours. Une crise de recrutement inédite. Pour pallier à ces absences il est alors décidé de recruter sur la liste d’attente, mais comme cela ne suffit pas il est fait appel à des contractuels pour lesquels on concocte une formation express de quelques jours. Du bricolage pour sauver les apparences !
Et tout est à l’avenant ! On assiste à la dégradation progressive de nombre de services publics. La France est à l’arrêt. En voie de régression dans tous les domaines. Notre pays qui était la deuxième puissance mondiale dans les années soixante-dix a perdu cette année sa sixième place comme puissance économique au profit de l’Inde selon le très sérieux Center for Economics and Business Research (Cebr) de Londres. Et la France, faut-il le rappeler, reste le pays d’Europe où l’on est le plus taxé.
Face à une situation qu’il sait explosive avec une inflation galopante qui pourrait atteindre 8% à la fin de l’année le gouvernement pratique la politique du carnet de chèques pour soutenir ceux qui sont le plus en difficulté. Malgré cela 55% des Français s’attendent à une nouvelle baisse de leur pouvoir d’achat dans les 12 prochains mois selon un sondage CSA pour Cofidis. Pour faire face à leurs dépenses ils puisent dans leurs économies pour ceux qui en disposent encore, comme les retraités. A défaut il leur faut recourir à l’emprunt. 510 euros, c’est la somme qui manque chaque mois aux Français pour boucler leur budget. Jusqu’à quand ?
Alain Marsauguy