Le grand remplacement: un mythe ou une réalité?

Il faut vraiment être aveugle et sourd pour ne pas s’apercevoir du changement de société qui se passe sous nos yeux.

Il suffit de se promener dans certains quartiers de nos villes pour ne plus se sentir en France, mais plutôt au Maghreb ou en Afrique noire tant les étrangers ou les Français d’origine étrangère sont nombreux. Pourtant cette simple constatation que tout un chacun peut faire n’est pas politiquement correcte. L’élite politique, intellectuelle et médiatique ne veut pas connaître cette réalité. Le thème de l’invasion migratoire fait partie des sujets tabous.
Celui qui dit la vérité dérange et trouble le confort douillet de ceux qui vivent dans les beaux quartiers de la capitale. Il est temps que ces belles âmes quittent le monde des bisounours et regardent la réalité en face. Ils découvriront que le pays dans lequel ils vivent ressemble de moins en moins à la France, celle que nous aimons.

Quand ils affirment que notre pays a toujours accueilli des migrants, ils disent vrai. Avant la dernière guerre ils sont venus principalement d’Italie et de Pologne, et après la guerre d’Espagne et du Portugal essentiellement. Tous ces étrangers se sont bien intégrés à la population française contribuant par leur travail au redressement et au développement économique de notre pays. A la fin des années cinquante pour répondre aux besoins de l’industrie automobile et du bâtiment on à eu recours à de la main d’oeuvre venue du Maghreb, principalement d’Algérie et du Maroc. Une population laborieuse qui sut s’adapter à la façon de vivre et aux habitudes des Français. Cette immigration pour motif économique prit fin en 1974 après le premier choc pétrolier. Deux ans plus tard, par le décret du 29 avril 1976, le gouvernement de Jacques Chirac autorisa le regroupement familial. C’était la possibilité pour les travailleurs immigrés de faire venir femmes et enfants. Une opportunité dont ils n’allaient pas se priver d’autant que l’accueil de ces familles s’accompagnait du versement d’allocations et de prestations sociales. Chaque enfant né de parents immigrés devenant automatiquement français le signal était donné pour une colonisation de peuplement. La population de la France métropolitaine qui était resté stable autour de 40 millions d’habitants depuis la fin du 19e siècle et jusque dans les années cinquante a connu une accélération à la fin des années soixante où elle est passée à 50 millions pour atteindre les 60 millions dès l’année 2003 et le chiffre de 66 732 535 aujourd’hui selon les statistiques de l’INSEE. Un phénomène qui s’est accéléré ces dernières années avec l’arrivée de nombreux migrants venus de l’Afrique subsaharienne auxquels nous avons généreusement offert l’hospitalité.

Ravages incommensurables

Quarante-cinq ans plus tard on mesure les ravages incommensurables que ce décret à pu causer avec la constitution dans les banlieues de zones de non-droit ou plus exactement de territoires abandonnés aux trafiquants de drogue et aux islamistes avec pour corollaires l’augmentation constante de la délinquance, de l’insécurité et des désordres en tous genres que connaît aujourd’hui notre pays. Que faire face à cette déferlante migratoire que nous subissons chaque jour ? La nier comme tente de nous en convaincre la télé et certains médias qui préfèrent passer sous silence les débordements du quotidien avec ces mariages qui dégénèrent comme ce fut le cas le week-end dernier dans le Val d’Oise, ou la dénoncer pour réclamer des pouvoirs publics plus d’autorité et de fermeté vis-à-vis des fauteurs de troubles ?
Car, ne nous voilons pas la face, tout ceci est voulu et parfaitement orchestré par ceux qui cultivent la haine de la France et se considèrent comme étant chez eux chez nous. Ils se montrent de plus en plus arrogants, réclamant toujours plus de droits au nom de leur religion, hurlant au racisme et se faisant menaçants en cas de refus.

Tout cela est devenu insupportable pour les Français qui aspirent à retrouver la paix et la tranquillité dans leur pays dont ils se sentent aujourd’hui dépossédés. La crise d’identité est profonde. L’exaspération populaire se manifeste tout autant par l’abstention massive lors des consultations électorales que dans les mouvements de colère des Gilets jaunes hier, ou des anti-pass sanitaire aujourd’hui. Les élites politiques apparaissent comme totalement déconnectées par rapport aux attentes des Français ce qui explique la grande désaffection à l’égard des grands partis politiques qui ont vu leurs effectifs fondre comme neige au soleil en quelques années.

Dans ce contexte la campagne présidentielle s’annonce passionnée autant que passionnante. Avant même de s’être déclaré candidat Eric Zemmour suscite un réel engouement dans l’opinion. Le débat qui l’a opposé à Mélenchon a rassemblé prés de 4 millions de téléspectateurs, preuve s’il en était besoin, que les Français s’intéressent à la politique. Le polémiste va mettre sur la table les dossiers explosifs au premier rang desquels l’immigration et l’insécurité. Les candidats vont devoir se positionner par rapport à ces thèmes auxquels ils ne pourront pas se dérober. Plusieurs d’entre eux ont d’ores et déjà annoncé qu’ils demanderont un référendum sur l’immigration s’ils sont élus. L’amorce d’un sursaut ? On ne peut que l’espérer !