Qu’attend-on pour détruire Daech ? Cette organisation islamo-mafieuse incrustée depuis des années sur les territoires de l’Irak et de la Syrie et qui menace l’Europe et la France en particulier…

Des menaces à prendre au sérieux. Les tragédies de l’année dernière sont là pour témoigner que les islamistes n’hésitent pas à faire couler le sang. Le premier ministre Manuel Valls rappelait récemment qu’il s’attendait à des attentats  « d’ampleur » en Europe. « Nous sommes en guerre ! » ne cesse-t-il de répéter assurant que les services de police déjouent régulièrement des projets d’attentats. Et comme pour nous convaincre encore davantage de la gravité de la situation, Europol vient de révéler que 3 000 à 5 000 djihadistes s’étaient glissés dans le flot des migrants entrés en Europe. Vous avez bien lu ces chiffres ! On n’ose imaginer les carnages à venir si chacun d’eux se transformait en kamikaze avec sa ceinture d’explosifs.

Face à cette menace réelle, reconnue, quelle réponse nos gouvernants apportent-ils ? L’état d’urgence qui doit permettre de mieux contrôler la mouvance islamiste en France, la mobilisation de la police et de l’armée avec le plan Vigipirate et l’envoi d’avions pour bombarder les positions de Daech dans le cadre d’une coalition aux intérêts divergents. C’est beaucoup, car nous ne pourrons pas soutenir indéfiniment un tel effort financier, mais en même temps bien peu dans la mesure où nous sommes sur la défensive avec une épée de Damoclès au dessus de la tête de chacun d’entre nous. Alors que faire ?

Les bombardements s’ils sont ponctuellement efficaces ont montré leurs limites. Daech compense ses pertes humaines par l’arrivée de nouvelles recrues. Il faudra donc nécessairement envoyer des troupes au sol. On le voit bien, les Kurdes ont pu progresser et reprendre des villages grâce au soutien de l’aviation russe certes, mais surtout parce que ces guerriers se sont battus maison par maison, quartier par quartier pour en déloger les islamistes.

Au lieu de fuir leur pays en prenant tous les risques pour gagner les côtes européennes, les jeunes migrants venus d’Irak et de Syrie ne devraient-ils pas suivre l’exemple des miliciens Kurdes pour chasser les djihadistes de chez eux? Il leur suffirait de suivre une formation de quelques semaines pour apprendre le métier des armes-les instructeurs ne manquent pas-et combattre contre l’ennemi. L’argent des pays européens ne serait-il pas mieux utilisé à les former et les équiper qu’à leur trouver un toit et leur donner de la nourriture. ..sans aucune perspective d’avenir ?