Il y a tout de même quelque chose d’indécent de voir ces femmes de djihadistes pleurnicher à la télévision pour demander le retour en France de leurs enfants. Comment appeler çà, de l’inconscience ? du culot ? du cynisme ? de l’insolence ? il y a un peu de tout çà dans la démarche de ces mères qui essaient de nous apitoyer en se servant de leurs enfants. Nulle trace de regret dans leur voix. Encore moins de repentir.Non elles veulent tout simplement revenir en France, comme on désire rentrer chez soi après un long voyage à l’étranger et retrouver la quiétude du foyer. Elles oublient seulement une chose ces écervelées c’est qu’en quittant clandestinement la France, elles savaient qu’elles se rendaient sur une zone de guerre. Elles étaient donc prêtes à risquer non seulement leur vie mais aussi celle de leurs enfants présents et à venir. La région irako-syrienne ce n’est pas le club Med.
Tout le monde a le droit de rêver. De croire en un idéal et se battre pour lui jusqu’à donner sa vie s’il le faut. Pas de passer à l’ennemi pour commettre des atrocités, et martyriser les populations. De se faire complice de ceux qui ont tué au Bataclan ou à Nice pour ne parler que des crimes de masse commis en France. Car même si elles n’ont pas directement participé aux combats et aux massacres des habitants chrétiens, Yézidis, ou musulmans réfractaires à la terreur islamique imposée dans les villes et villages, ces femmes ont joué un rôle non négligeable dans cette guerre de conquête. Non seulement elles ont soutenu leurs maris djihadistes, mais elles les ont même, n’en doutons pas, encouragé à commettre des actes de cruauté indicibles.
Aujourd’hui, placées dos au mur, alors que le califat a perdu ses derniers bastions, elles jouent les victimes. Pourtant elles savaient, pertinemment, ce qui se passait. Que faisaient-elles toute la journée, sinon à regarder avec leurs enfants des vidéos d’atrocités commises par les soldats de Daech? Et aujourd’hui, les voilà qui demandent la protection de la France, le retour dans un pays dont elles ont renié les valeurs en faisant allégeance à l’Etat islamique ! On reste écœuré devant pareille démarche de la part de ces « djihadettes » qui n’expriment ni remords, ni repentance. N’ayant pas demandé de pardon, il est clair qu’il ne peut pas leur être accordé ! Qu’elles aillent donc frapper à la porte d’autres pays musulmans. Il est évident qu’elles n’ont plus leur place en France. La déchéance de la nationalité française s’impose pour elles comme une évidence.
La question des enfants
La question des enfants se pose différemment. Ce sont incontestablement des victimes. Agés de quelques mois à quelques années ils ont été emmenés par leurs parents dans cette terrifiante aventure où ils n’ont connu que des destructions, côtoyé des cadavres et vécu au rythme des bombardements. Déscolarisés, endoctrinés dés le plus jeune âge, confrontés à la violence quotidienne, parfois même formés au combat dés l’âge de 8-10 ans, ces enfants constituent néanmoins un vrai danger pour notre société. On estime qu’à l’heure actuelle plus de 400 mineurs français se trouveraient encore en Syrie. Autant de bombes à retardement s’ils devaient revenir un jour en France. Un vrai casse-tête pour les autorités !
Quand aux djihadistes la pitié n’est pas de mise. Ils doivent être éliminés. La ministre des Armées Florence Parly l’a d’ailleurs déclaré de façon très explicite quelques jours avant la chute de la capitale autoproclamée du califat : « S’il y a des djihadistes (sous-entendu français) qui périssent à Raqqa, c’est tant mieux ! » a-t-elle souligné avant d’ajouter : « Il faut poursuivre le combat pour neutraliser le maximum de djihadistes ». Les choses sont claires. Il n’est pas question, en effet, de permettre à ces sauvages de rentrer en France. Le danger serait bien trop grand qu’ils ne commettent à nouveau des attentats. Ces fanatiques de l’islam radical qui ont combattu dans les rangs de Daech doivent être poursuivis et éliminés jusqu’au dernier par nos services spéciaux tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Et que leurs dépouilles soient brûlées pour ne pas en faire des martyrs !