Patiemment l’islam radical installe chez nous une contre-société

Cela se fait par petites touches, sans bruit, insidieusement. Comme une maladie qui n’est pas soignée, le fondamentalisme islamique s’installe en France. Les gouvernements de gauche, comme de droite en sont responsables. Ils n’ont pas fait en temps voulu (volontairement ?) le bon diagnostic prônant le « vivre ensemble », vantant la société « Black Blanc Beur », le multiculturalisme..

Ils ont crû régler les problèmes des banlieues en démolissant les barres des grands ensembles pour les remplacer par de petits immeubles coquets et en obligeant les entreprises à embaucher en priorité des « jeunes issus de l’immigration ». On en voit le résultat !

Le Premier ministre Manuel Valls tire le signal d’alarme. Il constate, début avril, lors d’un colloque de la fondation Jean-Jaurés que le salafisme « est en train de gagner la bataille idéologique et culturelle ». Devant l’Assemblée nationale il se montre déterminé à « combattre le salafisme tel qu’il a prospéré dans nos quartiers ». Quel aveu d’échec ? L’ancien ministre de l’Intérieur est sans doute l’un des mieux placés pour connaître la gravité de la situation dans laquelle se trouve plongé notre pays. Avant d’être ministre il a été pendant 12 ans maire d’Evry. Il a pu observer la montée en puissance de l’islamisme radical. La prise en main des cités par les « barbus ». La fermeture progressive des commerces et parallèlement l’exode des « petits blancs » de ces zones dites « de non-droit » où la police ne s’aventurait plus. Bref, à l’inverse de nombre de ses amis de la gauche bisounours, il n’a pas sacrifié à l’angélisme ambiant qui s’ingéniait à trouver de fausses excuses aux « jeunes » qui empoisonnaient la vie des quartiers.

Campagne abjecte de propagande télévisée

Alors une question se pose. Pourquoi le Premier ministre a-t-il accepté de couvrir de son autorité cette abjecte campagne de propagande télévisée, soit disant « antiraciste », digne des techniques de propagande nazies ? Pourquoi se prête-t-il à cette honteuse mascarade dont le but semble de vouloir culpabiliser les Français ? Pourquoi donne-t-il des armes à l’ennemi salafiste – qu’il dit vouloir combattre – en présentant les Français comme de « vilains racistes » ? A qui fera-t-on croire que les musulmans en France sont victimes d’agressions islamophobes ? Pourquoi ignorer la réalité des statistiques qui démontrent au contraire que chaque semaine pour une cigarette refusée ou un simple regard, des jeunes Français meurent sous les coups de couteau d’individus violents venus d’ailleurs ? Les trois millions d’euros que coûte cette odieuse campagne de désinformation n’auraient-ils pas été mieux utilisés à revaloriser les primes de risque de nos policiers placés en première ligne dans la lutte contre le terrorisme ?

Créneaux horaires pour les femmes

Pendant ce temps, les manifestations ostentatoires de l’islam se multiplient dans l’espace public. Si l’on se souvient de la polémique suscitée en 2012 autour des créneaux horaires réservés aux femmes dans les piscines de Lille. Si l’on n’a pas oublié les violentes agressions dont ont été victimes dans les hôpitaux des médecins pour avoir soigné des femmes musulmanes sans l’accord de leur mari, d’autres revendications se font beaucoup plus discrètes. Ainsi la demande de révision de nos livres d’histoire pour y intégrer l’histoire du pays d’origine des enfants d’immigrés et de la religion islamique. La reconnaissance de jours fériés pour les musulmans. La suppression de toute référence à Charles Martel ou à Jeanne d’Arc dans les manuels d’histoire de France. Chose incroyable, c’est sous couvert de laïcité que des parents musulmans ont demandé et obtenu la suppression de la fête de Noël dans certaines écoles primaires. D’autres ont même été jusqu’à réclamer le retrait des sapins de Noêl dans les établissements scolaires, y compris dans les maternelles.

Vestiaires séparés dans les salles de sport

Certains « puristes » de l’islam vont même encore plus loin exigeant des vestiaires séparés dans les salles de sport, au motif que « un circoncis ne peut se déshabiller à côté d’un impur ». Même l’université est touchée. Une association musulmane de Paris XIII dénie à un professeur « de culture occidentale » le droit de juger le travail d’un étudiant musulman.

Vouloir coûte que coûte séparer les musulmans des « mécréants » que nous sommes, tel est l’objectif poursuivi par les salafistes. L’éclosion, un peu partout en France, d’écoles coraniques, inquiète à juste titre le gouvernement. Il apparaît en effet que ces écoles, qu’elles soient sous contrat avec l’Etat ou pas, sont sous l’emprise de l’UOIF (union des organisations islamique de France), branche française des Frères musulmans. Derrière une adhésion de façade aux valeurs républicaines, ces écoles prônent un islam fondamentaliste. L’islamologue Gilles Kepel voit dans le projet de l’UOIF « la construction d’une communauté qui négocie son insertion dans la République ».Et de s’interroger : « La vraie question est : dans quelle mesure ce mouvement favorise une logique de rupture avec la communauté nationale ? ». Dans son livre « Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans », paru en janvier 2016 (Editions Michalon) Mohamed Louizi qui raconte ses quinze années passées au sein de cette organisation fondamentaliste apporte sa réponse : « L’objectif, c’est bien de créer une rupture entre la République « méchante » et la jeunesse musulmane afin que celle-ci ne croie plus au projet républicain ». Faire éclater notre pays en imposant une société islamique au sein de la société française, voilà le projet caché des islamistes. Un véritable défi à relever dans les années à venir !