La situation de la France d’aujourd’hui rappelle à bien des égards celle de 1958. Un pouvoir désemparé. Des partis politiques divisés et obnubilés par leurs calculs électoraux. Et des Français exaspérés qui assistent impuissants à l’effondrement économique de leur pays miné par une immigration de peuplement.
La coupe est pleine. Elle déborde même avec la volonté du gouvernement d’imposer des quotas de migrants contre l’avis des populations. L’élection présidentielle qui se profile à l’horizon de 2017 servira sans doute d’exutoire au mal-être existentiel que chacun ressent. Mais après ? La droite au pouvoir fera-t-elle mieux que la gauche pour répondre aux grands défis qui se posent à notre pays ? A commencer par l’Islam. Quand un sondage récent indique que 28 % des musulmans sont favorables à l’instauration de la charia en France, il y a lieu de s’alarmer. D’aucuns se rassureront en soulignant qu’il s’agit d’une minorité. Une minorité peut-être, mais qui par la menace, l’intimidation, voire la terreur finira par s’imposer à l’ensemble des musulmans.
Implanter un califat
L’islamisme qui a cure de nos lois et de nos grands principes républicains ne poursuit qu’un seul but : implanter un califat en France. Force est de constater qu’il progresse à grands pas. Par calcul électoral parfois, par lâcheté politique le plus souvent, les élus participent à l’islamisation de notre pays en aidant à la construction de mosquées ou en subventionnant des centres présentés comme culturels qui sont en réalité des centres coraniques dirigés par des salafistes. Qu’un Alain Juppé, candidat à la présidentielle, ait la candeur de croire à « des accommodements raisonnables » avec l’islam montre à quel point nos hommes politiques sont dans le déni de la réalité. Il ne peut y avoir d’accommodement avec un système totalitaire. Toute concession faite aux musulmans est une reculade. Il faut donc rester ferme sur le principe de la laïcité et veiller à ce qu’il soit respecté partout en France.
Marine Le Pen n’est guère plus crédible quand elle estime que « l’islam n’est pas une menace », qu’il est même compatible avec la laïcité et la République, et qu’elle fait une distinction entre islam et islamisme. Faut-il rappeler à la présidente du Front national qu’il n’y a qu’un seul Coran– qu’elle n’a sans doute pas lu- le même pour tous les musulmans ! Faut-il lui préciser les versets où Allah encourage le meurtre et la vengeance vis-à-vis des infidèles et le détail des châtiments qui attendent ceux qui ne sont pas « dans le chemin d’Allah » ?
Soulèvement populaire
Non, ce n’est pas du côté des partis politiques actuels qu’il faut attendre le salut pour sortir notre pays de l’ornière. Les patriotes Français ne doivent compter que sur eux-mêmes. Seul, un soulèvement populaire, semblable à celui de mai 1958, leur permettra de reprendre le contrôle de la situation. Avec la mise en place d’un gouvernement de Salut public qui prendra les mesures qui s’imposent dans l’intérêt national et que réclament l’immense majorité des Français.
Si l’élément déclencheur de cette insurrection patriotique et populaire peut intervenir à tout moment et sous n’importe quel prétexte, aussi futile soit-il, comme ce fut le cas à Sisco en Corse, reste à savoir qui prendra la tête de ce mouvement. On n’est plus en 58. Il n’y a plus d’homme providentiel en réserve.
Il faudra donc nécessairement se tourner, une fois encore, vers l’armée qui reste la seule force organisée et disciplinée de notre pays. De plus en plus de généraux prennent la parole, s’expriment sur des blogs, par des tribunes libres ou dans des livres pour exposer leurs idées. L’un d’entre eux le général Didier Tauzin souhaite même briguer la magistrature suprême. Quand on a consacré sa vie à servir son pays à défendre son honneur et ses intérêts n’a-t-on pas l’expérience et la légitimité pour le diriger ?
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