C’est la panique à bord ! L’irruption d’Eric Zemmour dans la course à la présidentielle déstabilise l’establishment. Un vrai tremblement de terre !
Personne ne l’avait vu venir. Et pourtant il était attendu avec impatience.De plus en plus de voix s’élevaient dans le camp souverainiste et patriote pour que quelqu’un se décide à monter sur le ring pour le représenter. L’heure est grave. En proie au doute sur son identité et son avenir la France est en danger. La menace d’une guerre civile n’est plus un fantasme. Les services de renseignement sont sur les dents face à la menace terroriste. Tandis que l’insécurité, la délinquance et ce qu’on appelle pudiquement les incivilités gagnent les campagnes après avoir gangrené les villes. Une situation devenue insupportable pour les Français qui placent les questions de sécurité au second rang de leurs préoccupations juste derrière le pouvoir d’achat.
Rétablir l’ordre dans notre pays est devenu une priorité. La loi doit être appliquée sans faiblesse sur tout le territoire. Ceux qui veulent s’en affranchir doivent être sanctionnés immédiatement et sans faiblesse par la justice. L’état doit faire respecter l’autorité pour assurer la liberté de chaque citoyen. Des principes simples, inscrits dans notre constitution, qu’il suffirait de faire appliquer.
On en est bien loin ! La culture de l’impunité a remplacé la force de la loi depuis des années dans notre pays où l’on assiste aujourd’hui à des désordres inacceptables avec ces rodéos sauvages dans les centre-villes comme à Lyon, les mariages communautaristes qui dégénèrent ou encore les refus d’obtempérer de plus en plus fréquents qui mettent en danger la vie des policiers et des gendarmes.
L’actuel gouvernement, comme son prédécesseur se montre incapable de répondre à ces défis, aux provocations de certaines communautés qui considèrent que l’espace public leur appartient. Une manière d’affirmer qu’ils sont chez eux chez nous, ridiculisant les autorités complètement dépassées par des comportements et des événements qu’elles n’avaient pas vu venir. La faiblesse de l’état se vérifie encore par son incapacité à trouver une solution pérenne au problème posé depuis des années par les toxicomanes parisiens, ces quelques centaines de consommateurs et de dealers de crack déplacés de Stalingrad et des jardins d’Eole vers la porte de la Villette. Si l’état et la ville de Paris n’avaient pas fermé les yeux si longtemps sur ce qu’on a appelé « la colline du crack » nous n’en serions pas là aujourd’hui !
La plupart de ces toxicomanes sont des clandestins qu’il eût fallu renvoyer dans leur pays d’origine. Quand aux dealers il aurait suffi de les interpeller.
Le laxisme des autorités est responsable de la situation d’insécurité et d’insalubrité dont les riverains sont les victimes.
L’insulte et les basses attaques
Alors, évidemment, quand Eric Zemmour arrive et bouscule tout sur son passage, ceux qui sont responsables de la situation dans laquelle se trouve plongé notre pays poussent des cris d’orfraie. Ils ne supportent pas d’entendre des vérités qui les renvoient à leur médiocrité. A leur suffisance ! Droite et gauche confondus ces minables font bloc contre l’intrus, cet iconoclaste qui grimpe dans les sondages car il est le seul à dire une réalité que personne ne voulait entendre. Comme ils sentent le vent tourner et comme ils n’ont pas d’arguments à lui opposer ils n’ont d’autre recours que l’insulte et les basses attaques pour tenter de le dévaloriser.
On reste stupéfait que Gérard Larcher, président LR du Sénat ait pu déclarer : « J’ai l’impression d’entendre radio Kaboul » (matinale d’Europe 1 du 29 septembre) quand Eric Zemmour s’exprime sur la question des femmes en politique. Qu’il affirme aussi avec force « je ne partage ni les idées, ni les valeurs » du polémiste tout en reconnaissant que « Eric Zemmour est parfois le signe que nous avons trop renoncé ». Cherchez l’erreur !
Mais la palme de la mauvaise foi et du ridicule revient incontestablement à LREM. Après avoir feint d’ignorer la montée en puissance d’Eric Zemmour, les macronistes ont montré une certaine fébrilité le week-end dernier à l’occasion de leur université d’été à Avignon. Jean-Marc Borello, numéro 2 du parti, a qualifié de « virus » le phénomène qui « se traduit par des désordres mentaux, un peu de machisme, un peu de racisme, un peu d’homophobie » confiant à Olivier Véran, le soin de traiter les personnes atteintes de cette maladie qui « s’appelle la peste brune ». Des propos haineux et méprisants à l’égard du corps électoral qui témoignent du vide de la pensée de ce responsable macroniste.
Castaner, chef de file des députés LREM, s’est lui aussi particulièrement distingué par la finesse de sa pensée. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur qui s’exprimait sur RTL le 2 octobre Eric Zemmour est un « imposteur qui ment, qui trompe qui se fiche des faits et qui n’est rien d’autre qu’un bonimenteur de l’histoire ». Des propos injurieux, diffamatoires, outranciers et méprisants. Mais que pouvait-on attendre de Castaner l’éborgneur, viré par Macron pour son incompétence de la place Beauvau et qui est la caricature même de ces politiciens qui défendent davantage leur poste que les intérêts du pays ? C’est de ce système corrompu que les Français ne veulent plus. Comment expliquer autrement l’ascension fulgurante d’Eric Zemmour ?