Quand de jeunes patriotes jouent les garde-frontières à la place de l’Etat

C’est un sacré camouflet que les jeunes identitaires ont infligé au gouvernement en barrant aux migrants l’accès au territoire national par le col de l’Echelle (Hautes-Alpes). Une action emblématique conduite sans violence et dans le strict respect du droit qui démontre, s’il en était besoin, la porosité de nos frontières contrairement au discours des autorités.

Baptisée Mission Alpes, l’opération qui s’est déroulée le 21 avril à la frontière franco-italienne alors que la loi « Asile et immigration » était débattue à l’assemblée nationale, aura mobilisé une centaine de militants identitaires français et de divers pays européens. Quatre clandestins ont été interceptés durant la trentaine d’heures qu’a duré cette opération et remis entre les mains d’un officier de police judiciaire. Surtout elle a obligé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb à dépêcher immédiatement sur place d’importants renforts de police et de gendarmerie pour contrôler ce point de passage enneigé situé à 1 762 mètres d’altitude.

Un incontestable succès dont s’est félicité Génération identitaire dans un communiqué : « Disons-le franchement : avec Mission Alpes nous visions une réussite égale à nos précédentes grandes opérations, mosquée de Poitiers ou Mission méditerranée. Mais jamais nous n’aurions osé espérer une réussite aussi totale, et même décisive. Une réussite politique, médiatique et militante. Nous avons changé le réel, inversé les rapports de force. Le vendredi les clandestins entraient à leur guise. Le samedi c’était terminé. Le vendredi les passeurs de clandestins agissaient en toute impunité. Le mardi trois d’entre eux étaient emprisonnés».

Quelle belle démonstration de civisme qu’ont donné ces jeunes patriotes ! Ils ont apporté la preuve qu’avec du courage et de la volonté il est possible d’arrêter l’invasion migratoire de notre pays en verrouillant les frontières.

A toutes fins utiles le parquet de Gap avait ouvert une enquête, mais celle-ci a été rapidement classée sans suite « faute d’infraction constatée ». L’article 73 du code de procédure pénale autorise tout citoyen à appréhender l’auteur d’un délit flagrant passible d’une peine d’emprisonnement et à le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. Or, le fait de s’introduire illégalement en France ou de s’y maintenir au-delà de la durée autorisée par le visa expose le contrevenant à la peine d’un an d’emprisonnement et à une amende de 3 750 euros (article L 621-2 du Code d’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile).

Campagne de cyber-harcèlement

Mis en échec le lobby gauchiste pro-migrants tente depuis par tous les moyens de venger ce qu’il considère comme un insupportable affront. Scandalisé que la Justice n’ait pas jugé nécessaire d’exercer des poursuites contre les organisateurs de cette opération – comme ce fut le cas pour la mosquée de Poitiers-* les commissaires politiques de la pensée unique ont décidé de se substituer à elle de la plus lâche et ignoble des manières ! Ils ont entrepris une campagne de cyber-harcèlement auprès de l’employeur de Romain Espino, le porte-parole de Génération identitaire, dans le but évident de lui faire perdre son travail à l’agence du Crédit agricole de Champagne au Mont d’Or dont ils ont diffusé l’adresse et le numéro de téléphone sur twitter.

Sur un montage réalisé par Lies Breaker qui se présente comme « un média libre et indépendant » !!! on peut voir deux portraits du jeune activiste avec ce commentaire : « Le week-end il est chasseur de migrants, en semaine c’est votre conseiller en assurance au crédit agricole ». Lyon Mag indique que l’agence de Champagne au Mont d’Or est fermée depuis mardi dernier « à cause d’incivilités ». Doux euphémisme pour parler des dégradations matérielles commises comme des menaces verbales et physiques qui visent les employés du Crédit agricole. Un individu se présentant comme représentant de la Ligue de défense noire africaine (LDNA) a même fait irruption au siège du Crédit agricole de Montrouge pour exiger le licenciement de Romain Espino. Devant son attitude menaçante la police est intervenue pour conduire le trublion au poste.

Nul ne peut dire aujourd’hui quelle sera l’issue de cette sordide et abjecte chasse à l’homme menée par les activistes de l’anti-France contre le jeune et courageux patriote. Ce dernier sait qu’il a le bon droit pour lui et que son éventuel licenciement ne pourrait relever que du « délit d’opinion », dont chacun sait qu’il n’existe pas en France puisque la constitution garantit la liberté d’expression et d’opinion. Romain Espino se veut néanmoins réaliste : « Si jamais les pro-migrants réussissent à me faire perdre mon travail, je vais pouvoir m’occuper de Défend Europe à plein temps !». Bel exemple d’abnégation !

 

*Cinq membres de Génération identitaire ont été condamnés le 7 décembre dernier à un an de prison avec sursis pour discrimination raciale et religieuse et complicité seulement pour l’un d’entre eux. Il leur était reproché d’avoir occupé le 20 octobre 2012 le toit de la mosquée en construction de Poitiers. Les condamnés et leur association devront en outre verser plus de 34 000 euros à titre de dédommagement.

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