Quelles sanctions contre ceux qui harcèlent les patriotes ?

Harcèlement. Le mot est à la mode. Un projet de loi sera présenté dans quelques jours. Destiné à réprimer le harcèlement de rue, il viendra compléter l’arsenal de lois qui existe déjà.

Sans doute est-il utile que la loi punisse ceux qui par des gestes déplacés, des attitudes équivoques, ou des propos obscènes importunent les femmes dans la rue. Encore faudra-t-il que la victime puisse en apporter la preuve à l’appui de son dépôt de plainte, et qu’on retrouve son harceleur faute de quoi ce texte de loi risque fort d’être sans effet. Passons !

Il existe pourtant une forme de harcèlement autrement dévastatrice parce qu’attentatoire aux libertés fondamentales. Un harcèlement d’autant plus dangereux qu’il se fait discret, insidieux, sournois. Un harcèlement de tous les instants qui affecte tant la vie professionnelle que la vie privée et qui colle à la peau de ceux qui en sont les victimes. Bref un poison qui n’affecte qu’une seule catégorie de Français : les patriotes.

Combien de nos amis ont vu leur vie professionnelle-parfois familiale-brisée, ont été mis au placard, se sont vus refuser un avancement, ou ont essuyé des brimades pour la seule raison qu’ils avaient eu le courage de manifester leur patriotisme. Le vrai, celui de l’engagement, du don de soi, du sacrifice qui n’a rien à voir avec celui du supporter des Bleus braillant la Marseillaise les soirs de victoire.

Dernier en date de ces héros du quotidien, Romain Espino. Rappelez-vous ! Pendant le week-end des 21 et 22 avril une centaine de jeunes militants identitaires avaient bloqué le col de l’Echelle dans les Hautes-Alpes afin d’arrêter le flot d’immigrés clandestins venus d’Italie. L’opération organisée par Génération identitaire avec eu un certain retentissement médiatique en pleine discussion sur la loi « Asile et immigration » à l’Assemblée nationale. Or, le porte-parole de Génération identitaire, celui qu’on a pu voir dans les médias et notamment sur France 2 c’était lui, Romain Espino.

Campagne de cyber-harcèlement

Rendus furieux par le succès de l’opération et – aussi et surtout – par l’absence de poursuites contre les participants qui avaient agi sans violences et dans le respect des lois, les gauchistes et militants pro-migrants se sont déchaînés contre Romain Espino. Pour lui nuire ils se sont lancés dans une campagne de cyber-harcèlement auprès de son employeur l’agence du Crédit agricole de Champagne au Mont d’Or dont ils ont diffusé les coordonnées sur les réseaux sociaux.

Mais comme cela ne suffisait pas ils ont employé les grands moyens en commettant des « incivilités contre l’agence » pour reprendre les termes d’un journal local. Des méthodes d’intimidation dignes de voyous qui obligèrent l’agence locale à fermer pendant quelques jours. Dans le même temps un individu se réclamant de la LDNA (ligue de défense noire africaine), un groupuscule ouvertement raciste, se rendait au siège du Crédit agricole à Montrouge. Vitupérant et vociférant il exigeait de la banque le licenciement immédiat de son collaborateur tout en menaçant le personnel au point qu’il fallut faire appel à la police qui embarqua l’énergumène au poste.

Face à ce déferlement de haine, la banque n’a pas fait preuve d’une grande bravoure. Comme Romain Espino était en CDD, son contrat n’a tout simplement pas été renouvelé. Sans explication. Et pour cause ! Le jeune patriote qui savait les risques qu’il prenait en s’exposant comme porte-parole de GI avait anticipé le scénario. « Si jamais les pro-migrants réussissent à me faire perdre mon travail, je pourrais m’occuper de Defend Europe à plein temps » se rassurait-il.

Aujourd’hui le voilà sans travail et sans ressources*. Mais qui s’en soucie ? Qui, parmi les politiques va s’emparer de son cas pour dénoncer ces méthodes de harcèlement, cette discrimination fondée sur la haine, ce racisme anti-français qui frappe les patriotes et, eux seuls, dans leur propre pays ?

Pourtant, si l’on en croit la « direction de l’information légale et administrative » qui dépend du Premier ministre, « La loi punit le harcèlement dans toutes les situations. C’est la fréquence et la teneur des actes qui compte ». Quels sont ces actes ? « Des insultes ou vexations, des menaces, des propos obscènes, des appels téléphoniques, SMS ou courriers électroniques malveillants, des visites au domicile ou des passages sur le lieu de travail ».

Romain a vécu et subi tout cela. C’est une victime. Et pourtant la loi ne le protège pas. Imaginons une seconde – ce n’est qu’une hypothèse irréaliste – qu’un militant pro-migrant ait été victime d’une pareille persécution dans son milieu professionnel, les avocats tels que Dupont-Moretti se seraient précipités devant les micros et caméras pour dénoncer pareil scandale.

Pour un militant identitaire français, c’est silence radio ! Les harceleurs, ceux qui persécutent les patriotes ont carte blanche pour continuer leur sale boulot !

 

Pour aider Romain Espino on peut faire un don sur son site : https://fr.tipee.com/romainespino