Sainte-Rita : quand le pouvoir socialiste montre son vrai visage !

Des policiers casqués qui interrompent un office religieux. Un prêtre catholique jeté à terre et traîné par les pieds. Des élus portant l’écharpe bousculés et évacués manu militari de l’église Sainte-Rita où ils étaient venus prier.
Ces incidents graves ne se sont pas produits en Irak, en Syrie ou en Chine communiste mais bien à Paris, en ce début du mois d’août, à l’heure du laitier.

Une affaire choquante qui a suscité de nombreuses réactions à droite et au Front national mais qui, curieusement, n’a eu qu’un faible écho dans la presse- à l’exception notable du Figaro (édition du 4 août)- et a été délibérément ignorée par les chaines de télévision, habituellement promptes à relayer à partir de vidéo amateur, les supposées bavures policières.

Un scandale, orchestré à n’en pas douter par le pouvoir socialiste, qui survient au lendemain des obsèques solennelles du père Jacques Hamel, égorgé dans son église de Saint-Etienne du Rouvray. Personne ne peut imaginer, en effet, que Bernard Cazenave, ministre de l’Intérieur, qui assistait à la cérémonie à Rouen n’était pas au courant de l’opération que préparait le préfet de police de Paris. Une opération qui a tout de même mobilisé 12 cars de CRS pour évacuer… une trentaine de personnes. Autrement dit des moyens surdimensionnés par rapport à l’enjeu. Les « redoutables » occupants des lieux étant de paisibles catholiques traditionalistes soutenus par quelques élus de l’arrondissement dépêchés par le député-maire Philippe Goujon qui s’est démené tant qu’il a pu pour sauver l’église Sainte-Rita de la démolition.

Une dette de 45 000 euros

Car, et c’est bien là le véritable scandale, cette église du XVe arrondissement rendue célèbre pour la bénédiction solennelle chaque année des animaux de compagnie et pour accueillir la messe des motards doit être rasée. Le terrain sur lequel est construit l’édifice religieux appartient à l’association cultuelle « les chapelles catholiques et apostoliques » qui a dû le vendre à un promoteur immobilier faute de pouvoir régler une dette de 45 000 euros ! Ledit promoteur ayant l’intention d’y construire des logements et des parkings !

Comment ne pas s’indigner devant un tel scandale ? Comment ne pas dénoncer une pareille ignominie ? « En France on construit des mosquées et on rase des églises ! » lâchait, amer, un manifestant venu soutenir les fidèles lors de leur expulsion par la police.

Certes, sur le plan de la légalité, il n’y a rien à dire. Le préfet de police de Paris n’a fait qu’exécuter une décision du conseil d’Etat du 5 juillet qui lui enjoignait de faire évacuer l’église « avec le concours de la force publique ». Des catholiques traditionalistes « occupants sans droit ni titre » ayant investi les lieux depuis octobre dernier afin d’y célébrer des messes.

Mais ce qui avait été possible pour Saint-Nicolas-du-Chardonnet à l’époque où Jacques Chirac était maire de Paris, ne l’ai plus aujourd’hui sous le règne de dame Hidalgo qui préfère organiser des fêtes pour les musulmans à l’occasion du Ramadan que d’aider financièrement une association cultuelle catholique.

Un riche patrimoine religieux

Car même si elle n’avait pas été consacrée « officiellement » par l’Eglise romaine lors de sa construction en 1900 parce que vouée au rite Gallican, l’église dédiée à Sainte-Rita de Cascia, n’en est pas moins riche d’un précieux patrimoine religieux. Ne contient-elle pas en effet un morceau de la vraie croix, ainsi que des reliques de l’apôtre Saint-Pierre, de Sainte-Geneviève, la sainte patronne de Paris, et bien sûr de Sainte-Rita! Le chemin de croix et la grille de fer forgé qui protège la chasse de Sainte-Rita proviennent de la chapelle du couvent des religieuses de Sens. Quand au confessionnal il a été offert par la mission catholique belge de Paris.

Pour sauver Sainte-Rita de la griffe des pelleteuses et de l’appétit des promoteurs immobiliers les fidèles et les défenseurs du patrimoine religieux ne peuvent plus guère compter aujourd’hui que sur la prière. Une prière fervente adressée à Sainte-Rita. Mais n’est-elle pas la sainte patronne des causes désespérées ?