Vivement que s’achève le calamiteux quinquennat de Macron !

Emmanuel Macron n’a pas la fibre patriotique, c’est le moins qu’on puisse dire. Après la scandaleuse dissolution du mouvement de jeunes patriotes « Génération identitaire », il vient, une fois encore, de salir l’image de notre pays en rendant la France responsable de la mort de l’avocat et militant FLN Ali Boumendjel pendant la guerre d’Algérie.

Une repentance qui ne dit pas son nom mais en dit long sur l’état d’esprit de ce président de la République qui dés avant son élection, avait osé qualifier la colonisation de « crime contre l’humanité » à la télévision algérienne. Ne soyons pas naïfs, cette complaisance à l’égard du pouvoir algérien était tout sauf innocente ! Posons-nous la question de savoir pour quelle raison, seul parmi tous les candidats à la présidentielle, Macron s’est rendu en Algérie, si ce n’est dans le but de s’attirer les voix des algériens de France.

Ah il peut bien aujourd’hui dénoncer le séparatisme et faire des lois pour lutter contre ! Il est bien responsable de la situation ! Pour se faire élire Macron n’a pas hésité à cracher sur son propre pays, ce qui est grave pour un candidat à la magistrature suprême et qui aurait dû le discréditer durablement voire définitivement. Dans quel autre pays, les électeurs auraient-ils porté au pouvoir un candidat anti-national ? Ce faisant Macron a joué au pyromane en légitimant la haine des jeunes issus de l’immigration vis-à-vis d’une France colonisatrice.

Cette mise en cause de l’action de l’armée française durant la guerre d’Algérie semble d’ailleurs être quasi-obsessionnelle chez lui. On se souvient que le 13 septembre 2018 il avait reconnu la responsabilité de l’Etat français dans la mort de Maurice Audin, ce mathématicien communiste et militant anticolonialiste disparu en 1957 à Alger. Allant plus loin que François Hollande qui en 2014 avait reconnu que l’enseignant était mort en détention, Macron a précisé qu’il avait été « torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires » de l’armée française. Une mise en cause grave, faite par un chef de l’Etat irresponsable qu’il s’agit de resituer dans le contexte de l’époque, celui de la « bataille d’Alger » quand les paras avaient été chargés par le pouvoir socialiste de mettre fin aux attentats à la bombe commis par les terroristes du FLN qui chaque jour faisaient de nombreuses victimes dans la population.

Les militaires de la 10e division parachutiste du général Massu vont utiliser les grands moyens pour mener à bien la mission qui leur est confiée. Il y a urgence à donner un coup d’arrêt à cette flambée de terrorisme urbain particulièrement meurtrière. Coûte que coûte les militaires doivent rapidement mettre hors d’état de nuire les terroristes, découvrir les caches d’armes et les lieux de fabrication des bombes. Une course contre la montre s’engage. La bataille sera féroce entre l’armée et les militants du FLN qui se défendent pied à pied. Elle s’étalera de janvier à octobre 1957 et permettra de détruire l’infrastructure terroriste et de neutraliser les cadres de l’organisation terroriste dont le redoutable Ali la Pointe, mort dans l’explosion de la Casbah d’Alger.

Trahison, félonie et forfaiture

Mettre en cause l’armée française, a fortiori quand on est le chef des armées est grave. Dénoncer des faits sans expliquer le contexte dans lequel ils se sont produits relève de la manipulation, de la désinformation, de la fake news. Comment peut-on s’attaquer ainsi à l’un des piliers de la République quand on est chef de l’Etat ? Cela relève de la trahison, de la félonie et de la forfaiture !

Le 2 mars dernier Macron a récidivé. Il a reçu à l’Elysée quatre des petits enfants de l’avocat Ali Boumendjel, militant FLN mort pendant la bataille d’Alger pour leur dire « au nom de la France » que leur grand-père « ne s’est pas suicidé. Il a été torturé puis assassiné ». Comme Maurice Audin ! On a du mal à comprendre ce qui motive l’actuel chef de l’Etat à retourner le couteau dans la plaie d’une blessure qui n’arrive pas à cicatriser. Sauf à considérer qu’il aura besoin des voix des musulmans français pour être réélu en 2022.

Calcul cynique, machiavélique, mais qui colle parfaitement avec le profil schizophrénique du personnage et son fameux « en même temps » : je lutte contre les dérives de l’islam certes, mais je fais amende honorable sur la guerre d’Algérie et la colonisation. Un exercice d’équilibriste difficile, une sorte de double jeu qui risque de très mal finir pour lui.

Et maintenant, à quoi faut-il s’attendre ? Nul doute que d’ici l’élection présidentielle Macron va encore exhumer du passé quelques sordides affaires sur la guerre d’Algérie. Il lui suffira de puiser dans le rapport que lui a remis le 20 janvier l’historien controversé Benjamin Stora sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie. Après la reconnaissance de la responsabilité de la France dans la mort d’Ali Boumendjel, Macron pourrait satisfaire une autre préconisation du rapport Stora : la panthéonisation de l’avocate Gisèle Halimi, grande figure du féminisme connue aussi pour avoir assurer la défense des terroristes du FLN. On souhaiterait qu’il montre tout autant d’empathie pour le sort des dizaines de milliers de harkis désarmés par l’armée française avant d’être massacrés par le FLN ainsi que sur les enlèvements et assassinats de plusieurs centaines d’européens en juillet 1962 à Oran. Cela ne serait que justice pour la mémoire de toutes ces victimes de l’Algérie française tombées dans l’oubli.